Xénophobie business / Claire Rodier : à quoi servent les contrôles migratoires ?
Type : LivreGenre : Auteur: Rodier, Claire, Auteur, 19..-....Editeur : Paris : La Découverte , 2012Collection : Cahiers LibresDescription matérielle : 1 vol. (194 p.) : couv. ill. ; 20 cmISBN : 9782707174338 ; 978-2-7071-7433-8.Résumé : La surveillance des frontières s'est muée ces dernières années en un business hautement profitable. Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau «créneau» des opportunités inespérées. La plus grosse entreprise de sécurité, G4S (dont une partie de l'activité est consacrée à la «gestion» de l'immigration), emploie aujourd'hui près de 650 000 salariés, ce qui en fait le deuxième plus grand employeur privé du monde. Jamais, en effet, les politiques sécuritaires n'ont aussi fructueusement dopé le marché. Frontex, l'agence européenne des frontières mise en place par l'Union européenne, est emblématique de ce boom - politiquement rentable et financièrement profitable, bien au-delà des pays du Nord. La Libye, avec comme sans Kadhafi, a su habilement tirer profit de la manne des migrants, ces derniers faisant l'objet d'infinis marchandages avec les capitales européennes. En Israël comme aux États-Unis, la construction de centres de détention pour étrangers et de murs, censés rendre étanches les frontières, se révèle un pactole pour l'économie locale. C'est aussi une façon efficace de conforter les angoisses et de nourrir les fantasmes xénophobes qui font le miel de certains politiciens. Du Sénégal à la frontière mexicaine, de Kiev à Paris ou Tel-Aviv, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés dans ce livre détonant. Présentation EditeurNote sur les bibliographies et les index présents dans le document : Notes bibliogr..Sujet - Nom commun:contrôle aux frontières | migration internationale | émigration et immigration | politique d'immigration | immigration clandestine | conditions économiques Dewey : 342.440 82 ; 342.440 82-APlan de classement : :3 Face à l’État | 3A Politiques d’immigrationType de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Réservations |
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Fonds général | 3A 342.440 82-A ROD (Parcourir l'étagère) | En réserve | ||
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Fonds général | 3A 342.440 82-A ROD (Parcourir l'étagère) | Exclu du prêt |
Notes bibliogr.
La surveillance des frontières s'est muée ces dernières années en un business hautement profitable. Les sociétés privées de sécurité autant que celles de l'industrie de l'armement en savent quelque chose : depuis le milieu des années 1990, elles ont trouvé dans ce nouveau «créneau» des opportunités inespérées. La plus grosse entreprise de sécurité, G4S (dont une partie de l'activité est consacrée à la «gestion» de l'immigration), emploie aujourd'hui près de 650 000 salariés, ce qui en fait le deuxième plus grand employeur privé du monde. Jamais, en effet, les politiques sécuritaires n'ont aussi fructueusement dopé le marché. Frontex, l'agence européenne des frontières mise en place par l'Union européenne, est emblématique de ce boom - politiquement rentable et financièrement profitable, bien au-delà des pays du Nord.
La Libye, avec comme sans Kadhafi, a su habilement tirer profit de la manne des migrants, ces derniers faisant l'objet d'infinis marchandages avec les capitales européennes. En Israël comme aux États-Unis, la construction de centres de détention pour étrangers et de murs, censés rendre étanches les frontières, se révèle un pactole pour l'économie locale. C'est aussi une façon efficace de conforter les angoisses et de nourrir les fantasmes xénophobes qui font le miel de certains politiciens.
Du Sénégal à la frontière mexicaine, de Kiev à Paris ou Tel-Aviv, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés dans ce livre détonant. Présentation Editeur