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L'immigration latino-américaine en Guyane : de la départementalisation (1946) à nos jours / Camille Bechet ; sous la direction de Fernando Casanueva

Type : LivreGenre : Mémoire ou thèseAuteur: BECHET, CamilleAuteur: Université Bordeaux IIIEditeur : [S.l.] : [s.n.] , 2012Description matérielle : 1 vol. (328 p.) ; 30 cmRésumé : Résumé : Durant la colonisation, le colonisateur n'a pas ménagé ses efforts pour peupler la Guyane. Les différentes populations qui s'y sont installées au gré des différentes opérations de développement-peuplement ont été anéanties par les épidémies et les conditions de vie déplorables. Ce qui valut à la colonie son surnom d'enfer vert. Avec le régime de la départementalisation en 1946, la Guyane connut comme une révolution sanitaire et sociale qui améliora les conditions de vie et la rapprocha des départements métropolitains. S'en suivit une croissance démographique encouragée par une politique migratoire. Une telle composante immigrée influa dans tous les domaines socioculturels du département jusqu'à faire partie de l'identité propre de la Guyane. Malgré cette croissance, l'appel à la main-d'½uvre extérieure demeura encore nécessaire au développement du département : construction de la base spatiale en 1965, grands chantiers de Guyane, agriculture, etc. Le succès de la base spatiale, le système de protection sociale, les hauts salaires, la richesse du sous-sol, les conditions de vie braquèrent les projecteurs sur le département et attirèrent nombre de ressortissants des pays environnants, ceux-là mêmes qui étaient repoussés hors de leurs frontières par les crises sociales, la pauvreté, la guerre civile. Si bien qu'en 1982 le nombre d'immigrés tendait à dépasser le nombre de nés en Guyane et suscita la réticence des Guyanais qui réclamaient de la part du gouvernement une politique migratoire restrictive et d'expulsion. Stigmatisant les populations immigrées, les Guyanais leur imputèrent tous les maux du département : maladies et épidémies, chômage, délinquance, drogue, non-scolarisation, pauvreté, création de bidonvilles, etc. tous ces maux qui rapprochent un peu plus le département des régions et des pays environnants les plus pauvres. - Présentation auteurNote de thèse : Thèse de doctorat : Doctorat Études ibériques et ibéro-américaines : Bordeaux 3 : 2012Sujet - Nom commun:immigration clandestine | émigration et immigration | latino-américain -- population Sujet - Nom géographique:Guyane (DOM) -- département Plan de classement : :7 Vivre en France | 7B Lieux de vie | 7B1 Territoires (classement par régions)
Type de document Site actuel Cote Statut Date de retour prévue Réservations
Consultable sur place Consultable sur place Fonds général 7B1 OUT BEC (Parcourir l'étagère) Exclu du prêt
Réservations : 0

Thèse de doctorat : Doctorat Études ibériques et ibéro-américaines : Bordeaux 3 : 2012

Résumé Durant la colonisation, le colonisateur n'a pas ménagé ses efforts pour peupler la Guyane. Les différentes populations qui s'y sont installées au gré des différentes opérations de développement-peuplement ont été anéanties par les épidémies et les conditions de vie déplorables. Ce qui valut à la colonie son surnom d'enfer vert. Avec le régime de la départementalisation en 1946, la Guyane connut comme une révolution sanitaire et sociale qui améliora les conditions de vie et la rapprocha des départements métropolitains. S'en suivit une croissance démographique encouragée par une politique migratoire. Une telle composante immigrée influa dans tous les domaines socioculturels du département jusqu'à faire partie de l'identité propre de la Guyane. Malgré cette croissance, l'appel à la main-d'½uvre extérieure demeura encore nécessaire au développement du département : construction de la base spatiale en 1965, grands chantiers de Guyane, agriculture, etc. Le succès de la base spatiale, le système de protection sociale, les hauts salaires, la richesse du sous-sol, les conditions de vie braquèrent les projecteurs sur le département et attirèrent nombre de ressortissants des pays environnants, ceux-là mêmes qui étaient repoussés hors de leurs frontières par les crises sociales, la pauvreté, la guerre civile. Si bien qu'en 1982 le nombre d'immigrés tendait à dépasser le nombre de nés en Guyane et suscita la réticence des Guyanais qui réclamaient de la part du gouvernement une politique migratoire restrictive et d'expulsion. Stigmatisant les populations immigrées, les Guyanais leur imputèrent tous les maux du département : maladies et épidémies, chômage, délinquance, drogue, non-scolarisation, pauvreté, création de bidonvilles, etc. tous ces maux qui rapprochent un peu plus le département des régions et des pays environnants les plus pauvres. - Présentation auteur

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