La traversée solidaire / un film de Dominique Gautier et Jean Ortiz
Type : Images animées (DVD) Genre : Film documentaireAuteur: Réalisateur de film, ORTIZ, JeanEditeur : s.l. : France Télévision, Direction des étudesDescription matérielle : 1 DVD (52 min) : coul., son.Résumé : Le Winnipeg, c'est le nom du bateau-espoir qu'un poète chilien, Pablo Neruda, et le gouvernement espagnol en exil, affrétèrent à la Compagnie France-Navigation (créée par le PCF pour contourner la honteuse « non intervention ») afin d'amener au Chili plus de 2000 Républicains espagnols ; ils étaient parqués dans les « camps dits de concentration » de la IIIe République française. Ces combattants antifascistes furent accueillis en France de façon indigne, et devenus de surcroît « indésirables » de par un décret du « radical » Daladier. Nommé consul pour l'immigration, à Paris, par le gouvernement chilien de Front Populaire et son président, Aguirre Cerda, le poète obtient que plus de 2 000 « rouges » Espagnols sortent des camps, et puissent embarquer pour le Chili. Le bateau partit de Trompeloup, Pauillac, dans les premiers jours d'août 1939, et après une épopée d'un mois et de 15 000 km, arriva à Valparaiso, le 3 septembre 1939, jour de la Déclaration de guerre. Les proscrits furent reçus, au Chili, en « héros » La plupart y resteront, s'enracineront, apporteront leur savoir-faire d'agriculteurs, de pêcheurs, de peintres, de bâtisseurs au pays de Neruda et d'Allende, conserveront leurs idéaux et leur Espagne républicaine au coeur Les matelots du Winnipeg, la plupart militants communistes, seront l'objet d'une conspiration ourdie par le capitaine du navire (futur « collabo »), et les autorités françaises. Ils seront déclarés « mutins » et au retour, emprisonnés de longs mois au Fort du Ha. Cette histoire d'étrangers, d'exils, d'« indésirables », de solidarité, d'antifascisme, Jean Ortiz et Dominique Gautier la racontent au présent.Ressources en ligne (Internet) : Cliquez ici pour consulter en ligneSujet - Nom commun:1938-1942 | camp de réfugié | dictature politique | intégration | exil politique | migration internationale | engagement | mouvement antifasciste | républicain | communiste | espagnol -- population | militant Sujet - Nom géographique:Chili -- pays d'accueil Dewey : 325.8Plan de classement : :2 Émigrer | 2A Les migrationsType de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Réservations |
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Fonds audiovisuel | 2A 325.8 GAU (Parcourir l'étagère) | Disponible |
Le Winnipeg, c'est le nom du bateau-espoir qu'un poète chilien, Pablo Neruda, et le gouvernement espagnol en exil, affrétèrent à la Compagnie France-Navigation (créée par le PCF pour contourner la honteuse « non intervention ») afin d'amener au Chili plus de 2000 Républicains espagnols ; ils étaient parqués dans les « camps dits de concentration » de la IIIe République française. Ces combattants antifascistes furent accueillis en France de façon indigne, et devenus de surcroît « indésirables » de par un décret du « radical » Daladier.
Nommé consul pour l'immigration, à Paris, par le gouvernement chilien de Front Populaire et son président, Aguirre Cerda, le poète obtient que plus de 2 000 « rouges » Espagnols sortent des camps, et puissent embarquer pour le Chili. Le bateau partit de Trompeloup, Pauillac, dans les premiers jours d'août 1939, et après une épopée d'un mois et de 15 000 km, arriva à Valparaiso, le 3 septembre 1939, jour de la Déclaration de guerre. Les proscrits furent reçus, au Chili, en « héros »
La plupart y resteront, s'enracineront, apporteront leur savoir-faire d'agriculteurs, de pêcheurs, de peintres, de bâtisseurs
au pays de Neruda et d'Allende, conserveront leurs idéaux et leur Espagne républicaine au coeur
Les matelots du Winnipeg, la plupart militants communistes, seront l'objet d'une conspiration ourdie par le capitaine du navire (futur « collabo »), et les autorités françaises. Ils seront déclarés « mutins » et au retour, emprisonnés de longs mois au Fort du Ha.
Cette histoire d'étrangers, d'exils, d'« indésirables », de solidarité, d'antifascisme, Jean Ortiz et Dominique Gautier la racontent au présent.