Cercueil & Cie / Simon Njami
Type : LivreGenre : Fiction, roman - Roman policierAuteur: Njami, Simon, 1962Editeur : Paris : Lieu Commun , 1985Description matérielle : 1 vol. (252 p.)ISBN : 2-86705-046-4 ; 9782867050466.Résumé : De "vrais-faux" inspecteurs new-yorkais se retrouvent mêlés à un très parisien "imbroglio negro". (Bernard MAGNIER) L'auteur, d'origine camerounaise, est né en suisse en 1962. Extrait : " Malgré le fait que chacun évoluait dans un milieu différent, avec des amis blancs différents, des camarades de travail différents, il existait, dans Paris, des lieux qui servaient de points de ralliement. Des lieux où on se donnait des nouvelles du pays, où on dégustait des plats C.F.A... L'exil avait ceci de formidable qu'il fortifiait des liens qui, peut-être, sous d'autres latitudes, n'auraient eu aucune raison d'être. Le simple fait d'être noir, africain, créait des affinités qui donnaient une illusion de force aux pauvres hères largués dans la turbulence parisienne. On n'était pas seul. On recréait des structures familiales sur le modèle de celles que l'on avait laissées. Paradoxalement, l'étranger était le seul endroit où les Africains formaient une véritable nation. Où Congolais, Ivoiriens, Camerounais et Sénégalais se considéraient comme des frères issus d'un même pays. L'unité africaine ne pouvait se vivre qu'hors frontière, en réaction à l'hostilité ambiante." (p. 98)Sujet - Nom commun:enquête | camerounais -- population | sénégalais -- population | ivoirien -- population | congolais -- population Sujet - Nom géographique:Paris -- communeType de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Réservations |
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Fonds littéraire | NJA RP (Parcourir l'étagère) | Disponible |
De "vrais-faux" inspecteurs new-yorkais se retrouvent mêlés à un très parisien "imbroglio negro". (Bernard MAGNIER)
L'auteur, d'origine camerounaise, est né en suisse en 1962.
Extrait " Malgré le fait que chacun évoluait dans un milieu différent, avec des amis blancs différents, des camarades de travail différents, il existait, dans Paris, des lieux qui servaient de points de ralliement. Des lieux où on se donnait des nouvelles du pays, où on dégustait des plats C.F.A... L'exil avait ceci de formidable qu'il fortifiait des liens qui, peut-être, sous d'autres latitudes, n'auraient eu aucune raison d'être. Le simple fait d'être noir, africain, créait des affinités qui donnaient une illusion de force aux pauvres hères largués dans la turbulence parisienne. On n'était pas seul. On recréait des structures familiales sur le modèle de celles que l'on avait laissées. Paradoxalement, l'étranger était le seul endroit où les Africains formaient une véritable nation. Où Congolais, Ivoiriens, Camerounais et Sénégalais se considéraient comme des frères issus d'un même pays. L'unité africaine ne pouvait se vivre qu'hors frontière, en réaction à l'hostilité ambiante." (p. 98)