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Parlons enfants de la patrie

Type : LivreGenre : Auteur: KELMAN, GastonEditeur : Paris : Max Milo , 2007Collection : Mad Max MiloDescription matérielle : 251 p.ISBN : 9782353410073.Résumé : Résumé : A la suite des émeutes urbaines de 2005, Gaston Kelman tente de comprendre les revendications des jeunes issus de l'immigration. Il propose un parallèle entre trois évènements : la révolution de mai 68 pour la liberté ; la marche des Beurs pour l'égalité, en 1983 ; et les révoltes des Blacks, en quête de fraternité citoyenne. Mêlant humour et franc-parler, l'auteur dresse un portrait de la jeunesse française, avec en toile de fond, la discrimination des minorités dans le travail comme dans le logement, et les difficultés d'intégration qui s'ensuivent. " Trois ados, Mamadou, Mouloud et Michel, ont accompli un acte de bravoure. Pour les récompenser, Dieu leur demande de faire un voeu : " Bon Dieu, disent-ils malicieusement, fais que pendant une journée, nos politiques deviennent des jeunes de banlieue. Alors, le Bon Dieu devient triste : - Je ne peux pas faire cela à des êtres humains. Vous êtes bien barbares, mes enfants. " C'est bien connu, les jeunes n'ont ni respect, ni goût de l'effort. Le nanti des beaux quartiers dilapide la fortune de ses parents. Le barbare des banlieues rackette et trafique. Quant au jeune en Afrique, il n'a qu'un seul but : traverser la mer pour gagner l'eldorado occidental. Or tous ces vauriens feront la France et le village planétaire de demain. Doit-on rester sourd à leurs revendications et se diriger tout droit vers un jeunocide ? Ou, comme le propose Gaston Kelman, replacer les jeunes au coeur des préoccupations de la Nation ? Car aujourd'hui, " qu'on le veuille ou non, le résultat de notre action, ce sont les "Trente Honteuses", avec leur "horreur sécuritaire", l'évolution exponentielle des inégalités, de la pauvreté, le soutien aux régimes corrompus d'Afrique, le paternalisme dominateur soutenu par un humanitarisme professionnalisé. " L'auteur de Je suis noir et je n'aime pas le manioc et Au-delà du Noir et du Blanc poursuit ici sa réflexion en revisitant les slogans libertaires de Mai 68. Il dresse le portrait d'une jeunesse spoliée et apporte des solutions concrètes, allant, comme pour les enfants de l'élite, de l'obligation de l'uniforme scolaire au rétablissement du service militaire.Extrait : p. 45 : En 1983, de nouveaux barbares sont descendus dans la rue, de jeunes Beurs incompris. Ils ne demandaient que l'"Egalité". C'était le sens de leur marche. L'équivoque n'était pas possible. On a cependant réussi à les détourner de cet objectif en leur rappelant qu'ils étaient des Beurs et que leur marche ne pouvait pas être une marche pour l'égalité, mais juste une "Marche des Beurs".Note : Max Milo, 2007, 251 p.Sujet - Nom commun:jeunesse | citoyenneté | discrimination | évènement : émeute urbaine 2005 Dewey : 305.23Plan de classement : :7 Vivre en France | 7A Populations et groupes sociaux | 7A2 Groupes sociaux

Max Milo, 2007, 251 p.

Résumé A la suite des émeutes urbaines de 2005, Gaston Kelman tente de comprendre les revendications des jeunes issus de l'immigration. Il propose un parallèle entre trois évènements : la révolution de mai 68 pour la liberté ; la marche des Beurs pour l'égalité, en 1983 ; et les révoltes des Blacks, en quête de fraternité citoyenne. Mêlant humour et franc-parler, l'auteur dresse un portrait de la jeunesse française, avec en toile de fond, la discrimination des minorités dans le travail comme dans le logement, et les difficultés d'intégration qui s'ensuivent.
" Trois ados, Mamadou, Mouloud et Michel, ont accompli un acte de bravoure. Pour les récompenser, Dieu leur demande de faire un voeu : " Bon Dieu, disent-ils malicieusement, fais que pendant une journée, nos politiques deviennent des jeunes de banlieue. Alors, le Bon Dieu devient triste : - Je ne peux pas faire cela à des êtres humains. Vous êtes bien barbares, mes enfants. " C'est bien connu, les jeunes n'ont ni respect, ni goût de l'effort. Le nanti des beaux quartiers dilapide la fortune de ses parents. Le barbare des banlieues rackette et trafique. Quant au jeune en Afrique, il n'a qu'un seul but : traverser la mer pour gagner l'eldorado occidental. Or tous ces vauriens feront la France et le village planétaire de demain. Doit-on rester sourd à leurs revendications et se diriger tout droit vers un jeunocide ? Ou, comme le propose Gaston Kelman, replacer les jeunes au coeur des préoccupations de la Nation ? Car aujourd'hui, " qu'on le veuille ou non, le résultat de notre action, ce sont les "Trente Honteuses", avec leur "horreur sécuritaire", l'évolution exponentielle des inégalités, de la pauvreté, le soutien aux régimes corrompus d'Afrique, le paternalisme dominateur soutenu par un humanitarisme professionnalisé. " L'auteur de Je suis noir et je n'aime pas le manioc et Au-delà du Noir et du Blanc poursuit ici sa réflexion en revisitant les slogans libertaires de Mai 68. Il dresse le portrait d'une jeunesse spoliée et apporte des solutions concrètes, allant, comme pour les enfants de l'élite, de l'obligation de l'uniforme scolaire au rétablissement du service militaire.

Extrait p. 45 : En 1983, de nouveaux barbares sont descendus dans la rue, de jeunes Beurs incompris. Ils ne demandaient que l'"Egalité". C'était le sens de leur marche. L'équivoque n'était pas possible. On a cependant réussi à les détourner de cet objectif en leur rappelant qu'ils étaient des Beurs et que leur marche ne pouvait pas être une marche pour l'égalité, mais juste une "Marche des Beurs".

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